Le test de DRAIZE
Le test de DRAIZE est l'un des tests les plus atroces pratiqués sur les animaux. Il se décline en deux tests : le test d'irritation oculaire et le test d'irritation cutanée.
Il s'agit d'un test de toxicité aiguë conçu en 1944. Il consiste à appliquer le produit à tester dans l'oeil ou sur la peau de l'animal afin d'en mesurer le degré d'irritation. Une fois le produit appliqué, l'oeil ou la peau de l'animal sont observés pendant plusieurs jours afin de déterminer la gravité des lésions provoquées. Plusieurs animaux peuvent être utilisés pour ce test, y compris des chiens ou des singes, mais le cobaye le plus courant, notamment pour le test d'irritation oculaire, est le lapin, en particulier le lapin albinos, car il produit peut de larmes ce qui rend très difficile pour lui l'expulsion naturelle du produit introduit dans son oeil.
1 - Le test d'irritation oculaire
Pour effectuer le test, la tête du lapin est, la plupart du temps, immobilisée dans un carcan et ses yeux sont parfois maintenus ouverts avec des pinces métalliques. L'animal n'est, bien évidemment, pas anesthésié.
Les animaux sont euthanasiés après le test si les dommages sont irréversibles. Mais ils peuvent être réutilisés si le produit testé n'a pas causé pas de lésions permanentes.
Ce test est très controversé, d'une part parce qu'ils est particulièrement cruel et, d'autre part, parce que son intérêt scientifique est fortement remis en question. En effet, les différences entre les yeux des lapins et ceux de l'homme sont importantes. De plus, le test repose exclusivement sur des évaluations visuelles ce qui implique un niveau de subjectivité non négligeable dans l'appréciation des resultats.
Le Test de Draize est désormais interdit au sein de l'Union Européenne car une méthode de substitution a été validée.
2 - Le test d'irritation cutanée
Dans ce test, la peau de l'animal est rasée puis incisée et le produit est appliqué de façon répétée sur les plaies. Les chercheurs observent les réactions cutanées qui peuvent se produire, notamment des inflammations ou des oedèmes.
Ce test est également interdit au sein de l'Union Européenne, une méthode de substitution ayant été validée.